mardi 4 janvier 2011

La légende de Saint-Julien l’hospitalier (3)

La légende de Saint-Julien l’hospitalier

Le troisième chapitre

La vie de Julien comme mendiant : Dans ce passage l’écrivain souligne l’isolation de Julien, qui mendie sa vie par le monde. Les gens l’évitent, même les animaux l’évitent. Il ne peut pas oublier son crime - la rosée lui rappellent les gouttes de sang, et le soleil, tous les soirs, étalent du sang dans les nuages. Et toutes les nuits il rêve encore son crime, le massacre de ses parents. Il se déteste.

Julien veut mourir : Il ne peut pas oublier son crime, et il devient désespéré. Il n’a plus peur de mourir, et il entreprend quelques actes très courageux pour sauver des personnes en danger, avec succès. Mais pour lui sa vie est devenue intolérable, et il se décide de mourir. Sur le point de se noyer dans une fontaine, il a une vision d’un vieillard, qui lui rappelle son père et pour quelconque raison il cesse d’essayer de se tuer.

La décision de Julien d’employer son existence au service des autres : après beaucoup de vagabondages il arrive à un fleuve où il voit l’occasion d’aider des gens de traverser. Avec beaucoup de difficulté il réussit à établir une chaussée sur la berge et il répare un bateau pour transporter des gens d’un bord à l’autre. Il bâtit aussi une petite cahute pour lui-même, qu’il habite. Il sacrifice désormais tout pour aider des autres. Il ne demande pas d’argent pour transporter des voyageurs. Il souffre même des insultes à l’occasion. Sa vie est très simple, avec peu de mobiliers. L’écrivain souligne l’isolation et la rigueur de sa vie, particulièrement en hiver. Pour se réconforter il pense parfois à la vie de sa jeunesse, dans le château avec ses parents, mais ça aussi lui rappelle la tragédie de leur mort.

Le salut de Julien : une nuit Julien a une vision d’un lépreux qui l’attend sur l’autre berge du fleuve. Julien réussit de ramener le lépreux à sa cahute malgré un orage terrible. Une fois dans la cahute, le lépreux exprime ses grands besoins - il a faim, il a soif, il a froid, il dit qu’il meurt de froid dans le lit de Julien et demande que Julien l’enlace et se colle contre lui. Et chaque fois Julien lui donne avec générosité illimitée ce dont le lépreux a besoin. La scène de l’étreinte entre les deux hommes est peut-être un peu bizarre, mais la réaction de Julien montre qu’il ne pense pas du tout à l’aspect physique du lépreux. C’est peut-être l’épreuve ultime pour Julien. Il donne tout au lépreux sans hésiter, sans broncher, sans sourciller. La récompense pour Julien c’est que cette étreinte ne s’avère pas horrible mais merveilleuse, joyeuse, et Julien s’envole vers les espaces bleues pour se trouver face à Notre-Seigneur Jésus, et finalement Julien devient saint.

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