dimanche 4 juillet 2010

L'été meurtrier pp. 11-24

Maintenant j’ai lu les premières 24 pages de “L’été meurtrier” par Sébastien Japrisot. Qu’est-ce que j’y pense ?

1. Le contenu et le style de l’auteur : il y a beaucoup de bonnes anecdotes qui montrent les personnalités des personnages. L’auteur mélange le passé et le présent pour nous expliquer l’histoire des personnages et leurs origines. Le style de la narration est merveilleusement coulant – l’auteur glisse facilement d’un paragraphe à l’autre, d’un sujet à l’autre : c’est-à-dire il y a toujours un lien logique d’un paragraphe à l’autre pour baliser le chemin pour le lecteur.

2. Les personnages : Pin-Pon (le protagoniste) est conciliant et accommodant (par exemple il aime Eva Braun, la mère impopulaire d’Éliane), mais on voit un manque d’assurance – il a un peu de honte par rapport à son origine italienne, son nom et prénom, son vrai nom et son surnom, son métier de pompier etcetera. Il a une relation très proche avec ses 2 frères : il dit qu’il ne sait parler qu’à eux. Côté ses hobbies, c’est un jeune homme typique, il a un engouement fou pour sa vieille voiture, sa Delahaye, qui ne marche pas bien.

3. Mickey, le frère cadet de Pin-Pon est passionné, un chauffeur fou, joueur de football, qui est talentueux mais un peu violent et instable, mais ce n’est pas un personnage compliqué. Il s’entend bien avec Éliane (c’est-à-dire avec « l’animal », comme l’appelle sa mère).

4. Bou-Bou a un tempérament calme, il ne se fâche pas, il est très sensible (il pleure quand Pin-Pon le gronde/réprimande/dispute) ; il est intelligent, il a intégré le collège local, et l’année prochaine il quittera la région pour continuer ses études. Peut-être il est destiné à un grand avenir, je ne sais pas. Il a une perspicacité/intuition par rapport à la nature humaine – il semble bien comprendre Éliane à quelque niveau, par exemple.

5. Éliane est complètement sûre d’elle, elle est pleine d’assurance. Elle sait qu’elle est belle, elle sait que tous les garçons la désirent. Elle a un esprit indépendant. Elle se fiche de ce que pensent les autres. Sa façon de parler est particulière – laconique, avec beaucoup de sentiments sous-entendus. Pour la plupart, elle parle de ses besoins : elle a faim, elle a soif, elle a froid etc.

6. La société locale : très unie, avec un degré d’hostilité ou médisance par rapport aux étrangers, par exemple la mère allemande d’Éliane. Les habitants locales ont tendance à se moquer des activités prétentieuses – par exemple les efforts de Pin-Pon pour réparer sa vieille voiture, la Delahaye

7. La famille de Pin-Pon aussi est très unie. Les frères ont une relation très proche, et chaque jour Mickey conduit Bou-Bou à l’école et le ramène le soir. Pin-Pon dit plusieurs fois qu’il ne sait parler qu’à ses frères.

8. L’humour – il y a beaucoup d’humour dans le roman, par exemple la Delahaye et aussi le piano mécanique que le père de Pin-Pon a emporté d’Italie, et qui rouille dans la grange.

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