II Interruption involontaire de grossesse (IIG)
Le titre nous dévoile immédiatement le dénouement de cette histoire, c’est un peu dommage. Une femme croit qu’elle est enceinte avec son deuxième enfant, et elle prend un test de grossesse, qui s’avère positif. Elle est calme mais elle est très contente, et elle est de très bonne humeur tout le temps pendant les premières semaines et mois de la grossesse, et elle pense sans arrêt à son nouveau bébé. Son mari aussi est très content de la perspective d’augmenter leur petite famille. La femme n’est pas inquiété, elle est calme, elle a confiance. Elle connait déjà tous les étapes du processus, ce n’est pas son premier enfant. Rien n’indique que tout ne va pas bien.
Le lecteur prend bientôt conscience qu’un autre évènement approche, le mariage de sa cousine, auquel elle va assister avec son fils, qui sera garçon d’honneur. Elle prend plaisir à choisir une robe pour le mariage.
La grossesse continue. L’été vient, et la chaleur, son ventre est devenu gros, mais elle reste de bonne humeur. Son mari bricole pour retaper et aménager une petite pièce pour le nouvel enfant.
Le « rebondissement » tragique dans cette histoire, au début si heureuse, vient avec la visite du seizième mois chez le gynécologue, la visite qui arrive juste avant le mariage de sa cousine. La description de la visite commence dans le même ton qu’on voit dans les paragraphes précédents. La visite, c’est une question de routine. C’est un peu inconvenant juste avant le mariage. A part le titre de l’histoire, rien n’indique au lecteur la tragédie qui va se dérouler, quand le gynéco trouve que le bébé n’est plus en vie.
La réaction de la mère est calme, elle refoule sa tristesse et le gynéco fait l’éloge de son sang-froid. Mais l’auteur ne nous laisse aucun doute quant à la tragédie que la femme devra subir pour donner naissance à son bébé mort après le mariage de sa cousine. La tragédie est soulignée par le geste d’une invitée au mariage qui pose ses mains sur la ventre de la mère parce qu’elle croit que ça porte du bonheur. Quelle ironie ! Mais la mère maintient son sang-froid et arrive à sourire à la femme.
L’histoire célèbre le courage de cette femme qui doit subir cette épouvantable tragédie. Elle est déterminée de ne pas gâcher le mariage de sa cousine, et elle ne perd pas sa dignité et sa contenance.
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