V Permission
Cette histoire traite d’un jeune militaire, qui part en permission pour le weekend de son anniversaire, à l’invitation de sa mère. Il fait le voyage par le train.
Dès le début de l’histoire le lecteur prend conscience que le jeune homme a un frère ainé, et il se compare sans arrêt à ce frère, qui s’appelle Marc. Le jeune homme n’est qu’un soldat de deuxième pompe, mais son frère ainé est officier. Dans le train le jeune homme mange un sandwich minable, et il voit deux filles mignonnes, avec lesquelles il est trop timide de parler. Il réfléchit que son frère ainé se plaindrait du sandwich et draguerait les femmes.
Le jeune homme préfère travailler dans le manuel. Il préfère que “ce soit les mains qui réfléchissent“. Mais le lecteur prend conscience que le jeune homme ne s’entends pas très bien avec ses camarades dans l’armée, qui selon lui “n’ont rien“, c’est-à-dire ils manquent totalement de profondeur. Ils sont “comme des fantômes“.
Il arrive à sa ville et descend du train. Ici le lecteur lit la phrase qui constitue le titre de ce livre, “Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part“, qui souligne la solitude du jeune homme.
Naturellement, personne ne l’attend. Finalement il arrive chez lui et le portail de la maison est fermé et la maison est dans l’obscurité. Il dit que “c’est le comble“, et qu’il a comme une envie de chialer là. Mais il reprend courage quand ses chiens le saluent, et quand il entre dans la maison, il trouve une fête de surprise organisée par sa mère, sa famille, surtout son frère, et tous ses amis sont là.
Le jeune soldat s’amuse très bien pendant la fête, mais là aussi il parait que son frère prouve encore une fois sa supériorité en étant accompagné de la jeune femme, que son frère cadet a toujours convoitée, Marie.
Pendant la fête, on prend conscience d’autres exemples de la supériorité de Marc. À l’école de voile, Marc apprend facilement, et toutes les filles l’adorent, tandis que son frère cadet a mal de mer. À propos, la belle Marie aussi a participé à ce stage de voile.
À la fin de la soirée, au sou-sol, les deux frères jouent au baby-foot pour la fille, mais Marc gagne. Les filles se couchent au premier étage, et les garçons au second.
Le jeune soldat se couche sur le canapé dans le salon, “pour qu’on ne vienne plus le déranger“. Mais il ne peut pas s’endormir. Il commence à entendre du bruit dans la pièce, et allume la lumière. Il voit Marie, nue, au milieu de la pièce en train de s’emballer de papier cadeau.
La fin ironique de l’histoire: Marie est en train de s’attacher de la ficelle rouge autour de la taille et le jeune soldat lui dit de ne pas s’emballer. Il se rend compte que cette phrase a une autre signification que la physique: c’est-â-dire, ne va pas trop vite, je ne suis qu’un soldat de deuxiéme pompe, j’ai toujours mal de mer, je suis minable etc etc...
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