IV The Opel Touch
Cette histoire traite d’une jeune femme qui habite Melun et des frustrations de sa vie. Le lecteur voit encore une fois le style ironique de l’auteur.
Chaque jour elle va à la fac, à midi elle mange chez elle et puis retourne à la fac pour l’après-midi. Elle fait des études du droit, mais entièrement sans enthousiasme. Elle dit qu’il faut aller à la fac pendant 10 ans pour faire un métier dont on n’a pas envie.
Et la vie quotidienne de cette jeune femme est très fatiguante aussi, et la routine de son existence et la manque de charme de la ville de Melun la dépriment de temps en temps.
C’est le printemps, mais ça semble augmenter son mécontentement. C’est la saison des amours, elle voit partout les couples amoureux, mais de sa part elle manque d’amour dans sa vie.
À ce point le lecteur prend conscience de l’autre partie de la vie de cette jeune femme, c’est son petit boulot chez “Pramod“, un magasin de vêtements prêt-à-porter pas trop chers, de qualité médiocre. Là aussi la femme ne montre pas d’enthousiasme pour cette partie de sa vie. C’est seulement pour l’argent qu’elle travaille dans le magasin, pour pouvoir acheter ses cigarettes, ses vêtements, son parfum, et bref pour pouvoir s’amuser les soirs, aller au cinéma etc.
Elle n’aime pas son boulot, mais cet argent la protège des ennuis de la vie, par exemple le parfum bon marché, le Vidéo Club de Melun, et la bibliothèque.
Mais pour garder son boulot elle doit être patiente, quand la gérante du magasin, sa patronne lui parle. Sa patronne est une femme “vulgaire“ qui ne sait pas écrire correctement le français. Par conséquent, la jeune femme doit “gérer sa gérante“. Cela dit, la jeune femme sait bien choisir des vêtements pour ses clients, parce que « je les regarde… j’aime regarder les gens, surtout les femmes ». Mais elle manque quand-même d’amour dans sa vie.
Dans la dernière partie de cet aperçu de la vie de cette jeune femme, on la voit essayer de s’amuser le samedi soir, avec ses copines dans le bar Le Milton.
Elle croise là une « minette » avec qui elle était en terminale, et qui a passé du temps en Californie, mais sa réponse à la minette n’est pas enthousiaste, par jalousie peut-être.
Elle croise un jeune homme. Le compte-rendu de leur conversation est très comique, très marrant. Le jeune homme paraît adresser ses remarques aux seins de la jeune femme. Ce jeune homme ne l’intéresse pas évidemment. Là aussi plus de mécontentement et frustration pour la jeune femme.
Elle sort du bar. Elle dit qu’elle voudrait être « n’importe où mais pas ici ». Finalement elle téléphone à sa sœur, qui vient la chercher. Elles aperçoivent un ancien prétendant de la sœur qui a une Opel. « Elles se marrent comme des baleines » au détriment du jeune homme et son style de vie.
Les deux femmes retournent à l’appartement de la sœur. Le lecteur prend conscience que sa sœur est mariée avec des enfants. Son mari et ses enfants dorment. Les deux femmes bavardent ensemble, et la jeune étudiante exprime ses frustrations et son manque d’amour. « Mon cœur est comme un grand sac vide ».
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