dimanche 19 décembre 2010

La légende de Saint-Julien l’hospitalier (2)

La légende de Saint-Julien l’hospitalier

Le deuxième chapitre

Les aventures militaires de Julien : les aventures militaires de Julien, dans lesquelles il connaît beaucoup de succès (par exemple en tournant une masse d’armes il tue quatorze cavaliers), nous rappelle des massacres d’animaux que Julien a commis avant de partir du château. Dans ses aventures militaires aussi il est encore invincible, juste comme dans ses sorties de chasse auparavant.

Mais le prestige de Julien s’étend au delà du succès militaire. Il paraît qu’il devient célèbre dans le monde entier, non seulement à cause de sa prouesse militaire mais aussi en raison de ses capacités diplomatiques. Il devient l’ami des rois. Il semble qu’il excelle dans tous les domaines humains.

Il devient une sorte de messie. On voit sa bienveillance envers les défavorisés, les pauvres, les malades, les vieux, et aussi les gens d’église. L’approbation de Dieu est mentionnée explicitement : c’est grâce à la faveur divine qu’il n’est pas tué. Et l’écrivain nous rappelle la prédiction du cerf, parce qu’il écrit que Julien fait attention quand il rencontre n’importe quel vieil homme, parce qu’il a peur de le tuer par méprise.

Julien accourt à l’aide de l’empereur d’Occitanie : l'histoire de l’expulsion et punition du calife souligne son soutien du monde chrétien contre les Musulmans, et souligne surtout que Julien est un bon servant du Dieu chrétien.

La reconnaissance de l’empereur des services de Julien : Julien refuse tous les cadeaux matériels que l’empereur essaye de lui donner. Et ici encore on voit l’idéal chrétien : quelqu’un qui ne cherche pas de récompense matériel quand il poursuit une cause, qu’il croit juste. Mais Julien ne peut pas résister à l’amour, ni aux charmes de la fille de l’empereur. On constate que l’écrivain ne révèle pas le nom ou prénom de cette fille, ni de son père. Mais on peut lire la description de la mine et la tenue de la fille, et on comprend que c’est une beauté, et après tout c’est ce qu’il fait que Julien ne peut pas y résister.

La description du palais : la description du palais souligne la magnificence du bâtiment et de ses alentours. C’est de quelque manière la description d’une sorte de Paradis. Pour moi l’aspect le plus frappant, c’est le silence du palais. L’écrivain dit qu’il y a partout un tel silence qu’on étend le frôlement d’une écharpe ou l’écho d’un soupir.

Julien lutte contre son désir de chasser et tuer : pour moi l’aspect le plus intéressant de ce passage, c’est la juxtaposition des images presque paradisiaques d’animaux de toutes espèces, le jardin d’Éden et l’arche de Noé, avec les pensées de massacre, qui occupent Julien, et sa dépression. Et encore ici l’écrivain nous rappelle encore une fois la prédiction du cerf, et la crainte de Julien qu’il va tuer un jour ses parents.

Les efforts de la femme de Julien de guérir la dépression de Julien : encore ici l’écrivain nous montre des images presque paradisiaques - les voyages en bateau où Julien et sa femme voient les poissons dans l’eau claire, la musique de la mandoline, duquel sa femme joue pour le plaisir de son mari. Elle essaye de soulager ses craintes vis-à-vis de la mort de ses parents, et le lecteur a de plus en plus des sentiments d’appréhension à cet égard !

Julien cède finalement à la tentation et va à la chasse : quand finalement Julien cède à la tentation et va à la chasse, il dit que c’est pour obéir à sa femme, mais on soupçonne qu’il suit une pulsion qui lui est irrésistible et instinctive, déclenché par des apparences d’animaux sous sa fenêtre. Sa femme s’inquiète, ce qui nous rappelle la prédiction du cerf par rapport à la mort des parents de Julien. C’est intéressant que Julien soit lui-même surpris de l’inconséquence de son humeur, un rare aperçu sur sa façon de penser.

L’arrivée des parents de Julien juste après son départ à la chasse : ici encore on aperçoit la timidité relative des parents de Julien, qui d’abord ne révèlent pas leur identité, jusqu’à ce que la femme de Julien les rassure que Julien les aime encore. L’écrivain souligne la faiblesse et la pauvreté des deux vieux après de longues années de voyage, et leur joie en rencontrant leur belle-fille. Le père de Julien se rappelle les paroles du mendiant (du Bohème) quand il apprend que cette femme est la fille de l’empereur (le mendiant a dit les paroles “toujours heureux, la famille d’un empereur). Et pour quelconque raison (pas entièrement claire), la mère de Julien pense aux prédictions de l’ermite, qui néanmoins n’a pas mentionné un empereur, et n’a dit que Julien sera un saint. Pourtant les parents de Julien n’ont rien à craindre en ce moment. Et par exemple sa père ne pense pas aux mots “beaucoup de sang“, que le mendiant a prononcés.

C’est intéressant qu’ici pour la première fois, l’écrivain nous fasse savoir quelque chose de l’apparence des deux parents de Julien. Le lecteur apprend pour la première fois la beauté de sa mère et le port digne de son père, des qualités qui sont encore évidentes à la femme de Julien, bien qu’ils soient maintenant très vieux.

Finalement la femme de Julien couche les deux vieux dans son propre lit et le passage se termine avec une image de la nature et du monde animal, les pépiements des petits oiseaux comme le jour vont commencer, lien au monde extérieur et au monde de la nature, où se trouve à ce moment Julien lui-même, encore engagé dans la chasse.

Les aventures de Julien pendant sa nuit frénétique de chasse, de frustration et d’humiliation : une nuit frustrante pour Julien - d’abord il ne trouve pas de bêtes, puis plus tard, quand il en voit beaucoup, il découvre qu’il ne peut plus les tuer. Par contre, les animaux semblent vouloir se venger de Julien, ils le chassent, ils l’entourent, ils se moquent de lui, comme dans un cauchemar. Et voici la dernière image de ses actions, c’est particulièrement comme un cauchemar : il croit quelques instants qu’il a réussit à attraper une perdrix rouge, mais en fait elle est morte depuis longtemps et pourrie. À la fin de ce passage, on voit un pressentiment de la tragédie qui va se dérouler bientôt. Julien est tellement furieux à cause de son incapacité de massacrer des fauves, qu’il est pris par un désir de massacrer des hommes.

Le meurtre des parents de Julien : Quand Julien tue ses parents, c’est un crime de passion, de jalousie sexuelle. Il commet le crime sans rien dire, sans pouvoir voir clairement les visages des deux personnes dans le lit de sa femme, et à cause de ça il prend son père pour l’amant de sa femme. Immédiatement après le meurtre Julien croit entendre le bramement du cerf au loin. Dans la description des deux morts on voit encore le contraste entre la blancheur des victimes et la couleur du sang.

La réaction de Julien est de s’isoler absolument de sa femme et de la communauté. Il paraît qu’il assiste aux funérailles mais pas ouvertement : il est déguisé en moine. Finalement dans les mots de l’écrivain, il prend la route des montagnes, et après s’être retourné plusieurs fois, il disparaît. Il se retourne plusieurs fois, c’est-à-dire qu’il comprend très bien qu’il a été expulsé du Paradis.

mercredi 15 décembre 2010

La légende de Saint-Julien l’hospitalier

La légende de Saint-Julien l’hospitalier

Le premier chapitre

La description du château. Dans cette description du château, où habitent les parents de Julien, on s’aperçoit immédiatement de la grandeur, de l’immensité physique du bâtiment et des terres, de l’abondance (les vins, l’argent, la grande cuisine où on peut faire tourner un bœuf sur la broche etc.), et aussi de l’ambiance de calme. Il y a aussi l’ambiance d’un bâtiment ecclésiastique : le dallage de la cour ressemble à celui d’une église, l’archer s’endormit comme un moine, il y a une chapelle somptueuse comme l’oratoire d’un roi.

Le châtelain. Il semble que le châtelain est un homme calme, peut-être peu démonstratif, qui prend au sérieux ses responsabilités vis-à-vis de ses paysans, en leur administrant la justice et en apaisant ses querelles. Peut-être c’est un homme religieux, parce qu’il méprise l’étuve à la romaine. On ne lit rien de ses caractéristiques physiques.

La châtelaine. On lit que la châtelaine est un peu fière et sérieuse. On devine que c’est une femme très calme, comme son mari. Elle est très blanche, qui semble signifier qu’elle ne sort pas souvent, et on sait qu’elle s’occupe des tâches des servantes, et aussi des tâches féminines traditionnelles - la broderie etc. On peut conclure qu’elle est religieuse, parce qu’elle prie Dieu pour un enfant ou peut-être explicitement un fils.

La fête de la naissance de Julien au château. La fête somptueuse au château, qui dure quatre nuits, nous rappelle la richesse du châtelain et de la châtelaine. Le divertissement du nain qui sort d’un pâté pourtant semble un peu incongru. Il se peut que le nain symbolise le nouveau-né ? Ce divertissement me paraît un peu vulgaire, mais c’est possible qu’il était destiné seulement aux paysans qui assistaient. L’excès des grandes réjouissances semble un peu inattendu, et c’est un peu surprenant que la châtelaine n’assiste pas aux fêtes, mais c’est peut-être plus normal par conséquent que seulement la châtelaine voit l’ermite.

La vision de l’ermite. Cette petite anecdote aussi, dans laquelle la châtelaine est visitée par un ermite, donne une ambiance religieuse à la naissance de Julien. La plupart des ermites sont des personnages religieux. En plus cet ermite porte un chapelet, et il dit à la châtelaine que son fils sera un saint, la châtelaine entend les vois des anges, et la toute histoire est décrit comme une communication du ciel. La châtelaine ne parle à personne de cette histoire, ce qui suggère que c’est une personne vraiment sincère, qui ne cherche pas de gloire pour elle-même.

La vision du mendiant : la vision du mendiant que voit le châtelain donne un degré de parallélisme entre le châtelain et son épouse. Ils sont bénis, tous les deux, d’une vision, et tous les deux ils font preuve de la discrétion et ils n’en parlent pas trop. Dans le cas du châtelain, il a peur que les gens se moqueraient de lui. Pour nous les lecteurs les mots précises du mendiant sont très intéressants, “Ah, ton fils - beaucoup de sang, beaucoup de gloire. Toujours heureux ! La famille d’un empereur“ nous tiennent en haleine, et nous nous demandons ce qui arrivera au petit Julien? On doit constater que le châtelain lui-même doute des promesses du mendiant, et doute de sa vision. Par contraste avec la vision de la châtelaine, les promesses du mendiant concernent pour la plupart des splendeurs temporelles ou séculières (pas religieuses) qui sont destinées à Julien : la gloire, le bonheur, et l’association avec l’empereur.

La petite/première enfance de Julien : La petite enfance de Julien : Ce paragraphe souligne au début le parallélisme entre les deux parents vis-à-vis de leur petit fils. Ils se cachent leur secret, et ils chérissent Julien d’un pareil amour. Ils prodiguent des soins hors normes à leur enfant. Et on s’aperçoit encore les références religieuses : les parents respectent leur fils comme marqué de Dieu (soit pour du bien ou du mal), et on lit qu’il ressemble à un petit Jésus. Il s’agit d’un enfant spécial et pas complètement naturel, parce que les dents lui poussent sans qu’il pleure une seule fois.

La première éducation de l’enfant : la description de la première éducation de Julien (l’Écriture, la numération, les lettres, les peintures) nous donne l’impression d’un enfant calme et studieux, qui est à l’aise avec ses circonstances. L’enfant n’a pas peur de la solitude.

La description de visiteurs au château (des marchands, des pèlerins, les vieux compagnons d’armes du châtelain : ce passage donne au lecteur plus de détails informatifs sur la vie de cet époque, mais l’aspect le plus intéressant c’est la réaction de Julien aux anecdotes des vieux compagnons d’armes : il pousse des cris en les écoutant. Néanmoins on continue de constater la gentillesse de Julien, qui fait l’aumône parmi les pauvres après l’angélus. C’est intéressant la réaction de ses parents. Son père croit que son fils deviendra un conquérant, sa mère croit qu’il sera archevêque - ça colle à ses visions précédentes !

L’incident avec la souris dans l’église : dans ce passage on voit Julien pour la première fois commettre un petit acte de violence, quand il tue la petite souris. Mais on constate qu’il est encore un peu timide, et il prend du temps pour avoir le courage de le faire. On s’aperçoit aussi que la souris est blanche, ce qui ferait plus évidents son sang et sa mort, et on s’aperçoit aussi du désir de Julien de commettre l’acte discrètement. Il essuie la dalle, et jette la souris dehors, et ne parle à personne de l’incident. Néanmoins la réaction de Julien à cet acte de violence semble plutôt tiède - on devine un degré de timidité de sa part, et il n’est pas clair qu’il se réjouit de son acte. L’écrivain nous dit que Julien est stupéfié. On dirait aussi qu’il y a un degré d’ironie dans le fait que l’orgie de sang qui va se dérouler commence dans une église.

La mise à mort des oisillons et du pigeon : on voit pour la première fois le coté malicieux de Julien. La mort des oisillons le fait rire de bonheur. Le pigeon il tue à main nu en l’étranglant. Le mort du pigeon se passe lentement, et il y a plein d’émotion dans le récit : l’écrivain décrit les convulsions et les palpitations de l’oiseau, et aussi la volupté sauvage de Julien, qui à la fin se sentit défaillir, comme en extase.

L’éducation en vénerie : la mort du pigeon semble montrer un Julien un peu plus mûr, et c’est peut-être significatif que son père, qui ne sait rien de la mort du pigeon, néanmoins reconnaît cette nouvelle maturité en annonçant que Julien, à l’âge de 7 ans, doit apprendre la théorie de la vénerie. La description plutôt académique de l’art de la vénerie et les tactiques contraste avec le simple plaisir animal de Julien, que nous avons déjà vu.

La description de la meute et de la fauconnerie, et des instruments et des méthodes de la vénerie traditionnelle : cette description est très détaillée, et là aussi on perçoit immédiatement le contraste entre les méthodes compliquées de la vénerie traditionnelle et les méthodes plus simples favorisées par Julien.

Le style de Julien : l’écrivain décrit les méthodes favorisées par Julien - il préfère chasser loin du monde avec son cheval et son faucon, et ses chiens. Et c’est clair que Julien aime participer lui-même à la mise à mort de sa proie, ne laissant pas la tâche à ses chiens, mais administrant souvent lui-même le coup funeste. On aperçoit que Julien est entièrement accroc à la vénerie, qu’il poursuit tout seul. Il tue énormément de bêtes de divers espèces avec divers armes et objets. Il ne pense à rien d’autre de l’aube à minuit. Il est obsédé, et l’étreinte de sa mère ne l’émeut pas, elle le laisse froid.

La sortie qui a commencé un matin d’hiver : on lit la description de plusieurs mises à mort, un véritable massacre - des lapins, un coq de bruyère, deux boucs sauvages au bord d’un abîme, des grues qui volaient très bas, un castor au mile d’un lac, des chevreuils, des daims, des blaireaux, des paons, des merles, des geais, des putois, des renards, des hérissons, des lynx, une immense orgie de sang. Et le massacre n’arrête pas – Julie tue une ribambelle de cerfs qui remplit toute une vallée. Le massacre est décrit comme un rêve, ou plutôt un cauchemar, à cause de l’immensité du massacre et parce que Julien l’a trouvé si facile de tuer tellement de bêtes. Pour souligner le caractère terrible du massacre, l’écrivain nous dit que comme la nuit va venir, le ciel est rouge comme une nappe de sang. Julien pourtant est en extase.

La malédiction du cerf : Finalement Julien attaque un petit groupe - un cerf, une biche et son faon, et après la mort de la biche et son faon, le cerf maudit Julien juste avant de mourir. Il prédit que Julien va tuer son père et sa mère.

Les mots du cerf et le silence de Julien nous rappelle que jusqu’ici on n’entend la voix d’aucun personnage sauf de ceux qui font des prédictions par rapport de Julien. Il n’y a pas de dialogue entre les personnages principaux. Ce fait donne une importance particulière à ces prédictions, les seuls mots de dialogue.

On voit la réaction de Julien vis-à-vis de la prédiction du cerf : la tristesse, l’effroi, une maladie qui dure peut-être plusieurs mois. Et enfin on entend la voix de Julien, quoiqu’il ne parle qu’à lui-même : “Non ! non ! non ! Je ne peux pas les tuer ! “


Et ici encore on voit un degré de parallélisme entre les deux parents, mais les circonstances des deux accidents sont un peu différentes. Julien laisse tomber l’épée qui faillit tuer son père, mais parce qu’elle est trop lourde. C’est un acte involontaire. Dans le cas de sa mère, Julien joue un rôle plus actif, parce qu’il lance le javelot qui faillit la tuer. La blancheur de la cible, que Julien prend pour une cigogne nous rappelle la souris blanche que Julien tue dans l’église. Dans ce cas-ci c’est les ailes du bonnet de sa mère qui sont blanches, mais on se rappelle que par rapport de la description physique de la châtelaine, l’écrivain ne nous donne qu’un seul mot : il écrit que c’était une femme blanche.

mercredi 7 juillet 2010

Mercredi le 7 juillet 2010

04h00 je me suis levé, et je me suis assis devant l’ordinateur pour faire le test de vocabulaire français du jour et pour lire mes mails.
07h00 j’ai pris le petit déjeuner.
08h00 j’ai rendu visite à maman. J’ai installé sa nouveau réhausseur de WC {booster toilet seat} dans sa salle de bain.
09h00 je suis rentré et ai pris du thé. Puis je suis allé à pied dans le village. J’ai fait un saut dans la pharmacie pour pris des médicaments pour maman et pour moi-même, puis j’ai passé à la banque pour retirer de l’argent pour maman.
11h00 j’ai lu les pages 33 à 42 de mon roman français, « L’été meurtrier », et j’ai tapé les mots inconnus à l’ordinateur.
12h30 on a déjeuné à deux dans la salle-à-manger.
14h00 on est allés chez Diana pour la dernière réunion de notre groupe avant la pause d’été. On a exercé la conversation française et on a pris du thé.
16h30 on est rentrés
18h00 on a dîné à deux dans la salle-à-manger

19h00 j’ai commencé à regarder le match Allemagne-Espagne à la télé, en tapant à l’ordinateur mon analyse des pages 33 à 42 de mon roman français, L’été meurtrier.

21h30 j’ai fait 11,4 km sur mon vélo d’appartement (niveau 3, 260 calories dépensées)

Post-scriptum : mes notes sur les pages 35 à 42

1. Contenu : C’est le mois de mai. D’abord on voit des scènes de PP avec son patron et Juliette, la femme du patron. Tous les trois sont d’un âge similaire. PP a encore des regrets par rapport à cet époque. Il se souvient le soir, où il a espionné de l’extérieur Éliane dans sa maison. Elle lit un magazine et tripote ses boucles, et elle ne paie pas aucune attention à son père qui crie de l’étage. PP réfléchit sur sa vie amoureuse jusqu’à ici. Quand il était pompier à Marseille, les gars fréquentait de temps en temps des salopes locales. Après il a eu quelque relations courtes avec des filles du coin, puis une relation plus longue et plus sérieuse avec Marthe – cette relation avait terminé quand Marthe a quitté la région pour devenir institutrice. Plus récemment (mars et avril) il a eu une relation avec Louise Loubert, la caissière du cinéma, qui était mariée – son mari avait des soupçons, et finalement PP et « Loulou-Lou » ont dû se séparer. Ensuite il y a eu une scène dans la cuisine de la famille de PP. PP n’était pas allé au cinéma – il n’a pas voulu voir Éliane avec Georges Massigne – il nettoyait des pièces de la Delahaye, aussi leurs fusils de chasse. Finalement M and BB rentrent. PP et M discutent de diffèrent thèmes en buvant du vin. M promet d’aider PP le lendemain au bal. Il dit que c’est mieux comme ça parce que lui, M, se fiche de la fille.

2. PP : on apprend que PP aussi est expérimenté sexuellement, mais qu’il manque d’assurance de temps en temps

3. M (Mickey) ;

4. BB :

5. Éliane :

6. La société locale :

7. La famille de PP : on voit encore une fois la relation proche entre les frères. M tient à soutenir PP le lendemain pendant le bal, il insiste à aider PP à se taper Éliane.

8. L’humour du roman :

mardi 6 juillet 2010

Mardi le 6 juillet 2010

04h30 je me suis levé, et je me suis assis devant l’ordinateur pour faire le test de vocabulaire français du jour et pour lire mes mails.

07h00 j’ai pris le petit déjeuner, en regardant mon DVD de « Curb Your Enthusiasm » (première série) pour la deuxième fois – encore très ludique !!!!

08h00 j’ai rendu visite à maman. Elle m’a dit que l’abat-jour[lampshade] dans sa salle de bain a explosé hier matin. Je suis monté à l’étage pour faire une enquête, puis j’ai passé l’aspirateur sur le tapis. Ne posez pas de questions !

10h00 mon ami, Mike, est arrivé, et on a étudié hongrois pendant une heure et demi, en utilisant notre manuel, « Colloquial Hungarian », publi en 1944 ! C’est notre dernière leçon avant la pause d’été. Samedi Mike va partir avec un collègue pour Italie, où il passera une semaine dans un parc national dans le sud du pays. Mike est gardien du parc national des Cotswolds, et il va étudier les méthodes qu’emploient ses homologues {counterparts} en Italie.

12h00 Mike est parti, et Lois et moi, on a déjeuné à deux dans le jardin.

13h00 j’ai taillé un peu la haie entre notre jardin et celui de Bob, notre voisin.

13h30 je suis monté à l’étage et j’ai fait un petit somme.

14h30 je me suis levé et j’ai lu mes mails. J’ai lu les pages 28 à 35 de mon roman français, L’été meurtrier, et j’ai tapé les mots inconnus à l’ordinateur.

15h00 on a pris du thé à deux dans le jardin.

16h00 j’ai commencé à résumé dans mon petit cahier le contenu des pages 28 à 35.

17h00 j’ai fait 11,25 km sur mon vélo d’appartement (niveau 3, 256 calories dépensées)

18h00 on a dîné à deux dans la salle-à-manger.

19h00 j’ai tapé mon analyse des pages 28 à 35 à l’ordinateur.

20h00 on s’est installés tous les deux dans le salon pour regarder la télé ; une émission intéressante, qui nous a appris les meilleures façons pour une famille d’économiser pendant la crise économique actuelle.

21h00 je me suis assis devant l’ordinateur et j’ai tapé mes exemples des 2 verbes français « rater » et « manquer », notre devoir pour demain (le groupe organisé par le U3A pour encourager l’étude de la conversation française, menée par Diana).

21h30 j’ai fait 11,25 km sur mon vélo d’appartement (niveau 3, 256 calories dépensées)

Post-scriptum : mes notes sur les pages 28 à 35

1. Contenu : Pin-Pon, dans le bar-tabac avec Mickey et Tessari, voit Éliane encore une fois. Tessari dit qu’Éliane s’est couché avec plusieurs hommes. Tessari explique à Pin-Pon l’expression « avaler la fumée ». La semaine prochaine Pin-Pon voit Éliane dans la rue plusieurs fois. Plus tard, les 2 frères, Pin-Pon et Mickey discute de cette fille. Mickey pense que Pin-Pon ne doit toucher à elle, mais Pin-Pon insiste. Mickey propose que le bal de dimanche sera une bonne occasion. Cependant Pin-Pon est un peu timide à cause de son rôle de pompier à cet évènement. Plus tard, à la caserne, Pin-Pon choisit Verdier comme son assistant pour dimanche.

2. Pin-Pon : ce passage montre que Pin-Pon a un manque d’assurance par rapport à son frère et les autres jeunes hommes du coin. Et aussi il ne connait pas grand-chose au sexe par rapport aux autres. Le passage montre aussi que Pin-Pon n’a pas beaucoup de dexterité en des tâches pratique dans la maison par rapport à son frère cadet, Bou-Bou, qui a fait marcher le système d’eau courante que Pin-Pin avait installé.

3. Mickey : ce passage montre la relation très proche entre les deux frères. Mickey pense qu’il vaut mieux que Pin-Pon ne fréquente Éliane, mais quand il se rend compte que Pin-Pon est déterminé, Mickey accepte de l’aider son frère avec sa proposition par rapport au bal de dimanche.

4. Bou-Bou : on apprend dans ce passage que Bou-Bou a un côté pratique. Il a fait marcher le système d’eau courante que Pin-Pin avait installé, quoique le système reste très bruyant.

5. Éliane :

6. La société locale ; on entend parler des bals qui se tiennent par-ici où par-là : le caractère pas sophistique, pas chic de ces évènements, que pourtant les jeunes du coin adorent.

7. La famille de Pin-Pon : on se rend compte encore une fois qu’il y a une relation très proche entre les deux frères, Pin-Pon et Mickey. Mickey pense qu’il vaut mieux que Pin-Pon ne fréquente Éliane, mais quand il se rend compte que Pin-Pon est déterminé, Mickey accepte de l’aider son frère avec sa proposition par rapport au bal de dimanche

8. L’humour du roman : on voit encore l’humour très sec de l’auteur et des habitants du coin. Par exemple quand le patron parle à Pin-Pon, quand Pin-Pon laisse son travail pour reluquer / lorgner Éliane, qui passe sur son vélo : si tes yeux étaient des chalumeaux, elle ne pourrait jamais plus s’asseoir. La description de la télé : grâce à la télé on peut regarder tous les films du Moyen Age jusqu’à nos jours. Le cas de Vidier et la petite fille qu’il a sauvée d’un carambolage. Il dit qu’à 35 ans il l’adoptera, mais les gens du coin disent qu’en ce temps-là il pourra presque l’épouser ! Marrant, non ?!!!!

lundi 5 juillet 2010

Lundi le 5 juillet 2010

Photo : Lois prépare les fruits qu’on a cueillis

05h00 je me suis levé, et je me suis assis devant l’ordinateur pour faire le test de vocabulaire français du jour et pour lire mes mails.

07h00 j’ai pris le petit déjeuner, en regardant mon DVD de « Curb Your Enthusiasm » (le DVD bonus – très ludique !!!!)

08h00 j’ai rendu visite à maman, et j’ai rangé ses médicaments pour la semaine prochaine dans son petit pilulier {dosette}.

09h00 j’ai écrit dans mon petit cahier les mots inconnus de la prochaine partie de « L’été meurtrier ».

11h00 on a cueilli des fruits dans le jardin : des cassis {blackcurrants} et des framboises {raspberries}

12h00 on a déjeuné à deux dans le jardin

13h00 je suis monté à l’étage et j’ai fait un petit somme.

14h30 je suis assis devant l’ordinateur et j’ai lu mes mails

15h00 on a pris du thé dans le jardin. J’ai lu les pages 25-28 de mon roman français, L’été meurtrier, et j’ai fait des notes.

16h00 j’ai tapé mes notes sur ces pages à l’ordinateur.

18h00 on a dîné à deux dans le jardin, puis nous avons commencé à faire les mots croisés dans le « Radio Times » de cette semaine.

20h30 je suis monté à l’étage et j’ai fait 12 km sur mon vélo d’appartement (niveau 2 à 3, j’ai dépensé 275 calories )

Post-scriptum : mes notes sur les pages 25 à 28

1. Le contenu ; Après le cinéma, où Pin-Pon voit Éliane dans la salle. Dans ce passage on voit que Pin-Pon a commencé à s’intéresser à la belle Éliane, quoique Pin-Pon apprenne aussi qu’Éliane est une fille expérimentée sexuellement. Il apprend ça de Georges, l’ami de Mickey, qui vient de raccompagner Éliane après le film

2. -

3. On apprend que Mickey est un homme pratique et pas prétentieux. Quand Pin-Pon lui parle des aventures sexuelles que Georges a dit qu’il a eu avec Éliane, Mickey répond qu’il y a beaucoup de vantards. (Pin-Pon fait remarquer pourtant que Georges n’est pas un vantard).

4. -

5. -

6. La société locale : on trouve ici dans ce passage une image très vive de la vie de la campagne, et la vie des petites villes. Par exemple, la description du petit cinéma locale : un peu de temps (30 secondes !) après la fin du film, voilà le cinéma est fermé, le public a disparu, les rues sont tranquilles et désertes. Un autre exemple : le camion de Mickey qui après le film ramène chez eux tous les adolescents de son village. C’est clair qu’il s’agit d’une communauté très petite dans cette région, et tout le monde connaît tout le monde

7. -

8. L’humour : c’est très drôle le passage où Mickey réfléchit. Quand Mickey réfléchit, il paraît qu’il se concentre très fort avec beaucoup de rides, et on est certain qu’il va découvrir quelque nouvelle formule scientifique très difficile. Mais finalement quand il parle enfin, il dit quelque chose d’insignifiant.

dimanche 4 juillet 2010

L'été meurtrier pp. 11-24

Maintenant j’ai lu les premières 24 pages de “L’été meurtrier” par Sébastien Japrisot. Qu’est-ce que j’y pense ?

1. Le contenu et le style de l’auteur : il y a beaucoup de bonnes anecdotes qui montrent les personnalités des personnages. L’auteur mélange le passé et le présent pour nous expliquer l’histoire des personnages et leurs origines. Le style de la narration est merveilleusement coulant – l’auteur glisse facilement d’un paragraphe à l’autre, d’un sujet à l’autre : c’est-à-dire il y a toujours un lien logique d’un paragraphe à l’autre pour baliser le chemin pour le lecteur.

2. Les personnages : Pin-Pon (le protagoniste) est conciliant et accommodant (par exemple il aime Eva Braun, la mère impopulaire d’Éliane), mais on voit un manque d’assurance – il a un peu de honte par rapport à son origine italienne, son nom et prénom, son vrai nom et son surnom, son métier de pompier etcetera. Il a une relation très proche avec ses 2 frères : il dit qu’il ne sait parler qu’à eux. Côté ses hobbies, c’est un jeune homme typique, il a un engouement fou pour sa vieille voiture, sa Delahaye, qui ne marche pas bien.

3. Mickey, le frère cadet de Pin-Pon est passionné, un chauffeur fou, joueur de football, qui est talentueux mais un peu violent et instable, mais ce n’est pas un personnage compliqué. Il s’entend bien avec Éliane (c’est-à-dire avec « l’animal », comme l’appelle sa mère).

4. Bou-Bou a un tempérament calme, il ne se fâche pas, il est très sensible (il pleure quand Pin-Pon le gronde/réprimande/dispute) ; il est intelligent, il a intégré le collège local, et l’année prochaine il quittera la région pour continuer ses études. Peut-être il est destiné à un grand avenir, je ne sais pas. Il a une perspicacité/intuition par rapport à la nature humaine – il semble bien comprendre Éliane à quelque niveau, par exemple.

5. Éliane est complètement sûre d’elle, elle est pleine d’assurance. Elle sait qu’elle est belle, elle sait que tous les garçons la désirent. Elle a un esprit indépendant. Elle se fiche de ce que pensent les autres. Sa façon de parler est particulière – laconique, avec beaucoup de sentiments sous-entendus. Pour la plupart, elle parle de ses besoins : elle a faim, elle a soif, elle a froid etc.

6. La société locale : très unie, avec un degré d’hostilité ou médisance par rapport aux étrangers, par exemple la mère allemande d’Éliane. Les habitants locales ont tendance à se moquer des activités prétentieuses – par exemple les efforts de Pin-Pon pour réparer sa vieille voiture, la Delahaye

7. La famille de Pin-Pon aussi est très unie. Les frères ont une relation très proche, et chaque jour Mickey conduit Bou-Bou à l’école et le ramène le soir. Pin-Pon dit plusieurs fois qu’il ne sait parler qu’à ses frères.

8. L’humour – il y a beaucoup d’humour dans le roman, par exemple la Delahaye et aussi le piano mécanique que le père de Pin-Pon a emporté d’Italie, et qui rouille dans la grange.

mardi 18 mai 2010

Lundi le 17 mai 2010

05h00 je me suis levé de bonne heure pour pratiquer mon vocabulaire français.

08h00 j’étais en bas quand Lois s’est réveillée et a demandé du thé. J’ai fait du thé et le lui ai servi au lit. J’ai telephoné à ma mère pour demander si tout va bien et si elle a les provisions dont elle a besoin. Elle a répondu oui: mon frère demeure actuellement chez elle jusqu’à demain, et apparement il avait déjà fait ses courses. Autrement dit, il n’y a rien à faire de ma part. Ouf!

10h00 J’ai tondu la pelouse devant la maison et la pelouse derrière la maison.

11h00 Nous avons bu du thé à deux dans le jardin

12h30 nous avons déjeuné: œufs pochés au bacon, avec du pain.

13h00 je suis monté à l’étage pour faire un petit somme sur notre lit.

14h00 je me suis levé et j’ai regardé le dernier journal télévisé de TF1 sur ordinateur.

15h30 nous avons pris un thé à deux dans le jardin. Puis j’ai lu encore 2-3 pages de mon magazine français, Closer. J’ai lu du retour de Johnny Hallyday en France après sa maladie.

16h30 J’ai pratiqué au piano les chansons que je vais jouer aux noces de notre fille cadette, Sarah, en juin.

18h00 nous avons dîné à deux : de l’agneau avec des pommes frites et du chou-fleur, et vin rouge. Après le dîner j’ai fait la vaisselle.

19h00 J’ai lu trois chapitres du livre qu’on étudie dans notre groupe du livre français, « Kiffe Kiffe Demain »

19h30 j’ai commencé à regarder la première partie d’un documentaire à la télé : une thématique intéressante, la bipolarité. L’animateur était le comique célèbre, Stephen Fry. Le sujet m’intéresse beaucoup parce que ma sœur est un peu atteinte de la bipolarité, mais le niveau de sa bipolarité est beaucoup moins grave que celui des célébrités qu’on a vues dans l’émission : Stephen Fry lui-même, Robbie Williams, le chanteur et beaucoup d’autres.

20h30 je suis monté à l’étage pour faire 5 à 6 kilomères sur mon vélo d’entraînement.

21h30 je suis descendu et nous avons regardé à deux un documentaire télévisé sur l’hôpital naval où on a traité les marins blessés depuis le 18ème siècle. Pendant l’émission on a regardé des archéologues déterrer des squelettes de la cimetière de l’hôpital pour effectuer une examination de leurs os et leurs maladies etc. Quel cauchemar !

mardi 9 février 2010

Lundi le 8 février 2010

05h00 je me suis levé de bonne heure et je me suis faufilé à pas de loup dans l’ancienne chambre d’Alison, je me suis assis devant l’ordinateur et j’ai commencé à reviser mon vocabulaire français.

06h15 j’ai descendu l’escalier et j’ai pris le petit déjeuner - du porridge “sucré“ de pommes, et un verre de lait.

07h30 j’ai servi du thé à Lois au lit et nous avons bavardé 15 minutes.

08h00 Sarah est parti pour aller travailler, et je suis allé à pied chez maman. Je suis resté là pendant une heure. Elle était encore de mauvaise humeur. Le radiateur ne marchait pas dans la salle à manger - elle allait telephoner plus tard à British Gas, car elle a un contrat de maintenance chez eux. La femme de ménage polonaise est attendue à midi - maman a dit qu’elle voudrait annuler ce rendez-vous, mais on verra....

10h00 Rentré à la maison, je me suis assis devant l’ordinateur et j’ai commencé à faire mon devoir français - la prochaine réunion de notre petite groupe U3A sera mercredi après-midi (un groupe organisé par notre amie, Diana, pour pratiquer la conversation française au niveau intermédiaire). Pour notre devoir, on doit écrire 100-200 mots au sujet des soldes. J’ai commencé par essayer d’apprendre par cœur le vocabulaire spécial que Diana a distribué.

10h15 ma mère a téléphoné. Elle m’a demandé à venir descendre son petit chauffage d’appoint {portable heater} de sa chambre à coucher au salon, parce qu’elle avait froid. Elle a dit aussi qu’elle a téléphoné à British Gas, en premier lieu pour leur faire savoir que le radiateur dans le salon ne marchait plus, en second lieu pour leur faire savoir que ça empestait le gaz dans les toilettes chaque matin quand elle se lève.

10h20 je suis retourné chez elle à pied, j’ai descendu au salon le petit chauffage d’appoint. Puis on a sonné à la porte - c’était un technicien de British Gas, venu pour vérifier s’il y avait une fuite de gaz {a gas leak} Quelle surprise, il a trouvé qu’il n’y avait pas de fuite!

10h45 je suis rentré chez moi. J’ai mesuré ma tension artérielle. Les résultats: tension artérielle systolique 99, diastolique 64, pouls 65. Je crois que il n’y avait rien d’anormale, mais on ne sait jamais!!! Puis, je suis monté sur mon vélo et pendant mes 15 minutes habituelles j’ai fait 7.25 km, et j’ai dépensé 165 calories - wow!

12h30 on a déjeuné à deux: sandwich au fromage de chèvre, avec salade, tomate, concombre, chutney - miam-miam!

Comme boisson un verre d’eau.

13h00 je me suis installé sur la canapé dans le salon, et j’ai fait un petit somme.

14h30 je me suis assis devant l’ordinateur et j’ai lu mes mails.

15h00 ma mère a téléphoné. Elle a dit, qu’un autre technicien de British Gas est arrivé, mais il a dit que le radiateur marchait bien, il n’y avait pas de problème.

1515h J’ai commencé le premier brouillon {the first draft} de mon dialogue français sur les soldes, mon devoir hebdomadaire pour le groupe de notre amie, Diana. Le dialogue s’enchaîne :

Un philosophe français, en vacance à Cheltenham, fait un saut au {pops into} Debenhams, rayon prêt-à-porter masculin {menswear department}. Il s’approche d’une vendeuse.

“Bonjour mademoiselle“

“Bonjour monsieur“

“Je vois qu’il y a les soldes ici cette semaine“

“Oui monsieur, vous verrez beaucoup de prix fous, il y a beaucoup de promos. Il y a des prix cassés sur toutes nos gammes {on all our lines}“

“Eh bien, une très bonne nouvelle! En fait, mademoiselle, je suis actuellement ici en vacances en Angleterre. Ce matin on m’a téléphoné de France. Il paraît qu’ hier j’étais élu {I was elected} membre de l’Academie Française. C’est un grand honneur, mademoiselle, vous comprenez. Mais maintenant je veux acheter aussi vite que possible un habit vert {green morning-coat} – la veste spéciale que portent les membres de l’Academie Française. A propos j’ai besoin aussi d’une cape pour mes épaules, et un bicorne à plume{a cocked hat with feathers} pour ma tête. »

« Monsieur ? »

« Je voudrais d’abord essayer un habit vert tout de suite. Voyez cette photo. A propos, ma taille de poitrine c’est 40 (taille anglaise). Et dites-moi, où est la cabine d’essayage{the fitting room} ? »

“Monsieur, je suis désolée, on ne vend pas ici les habits verts comme celui-là dans la photo.“

« Peu importe. Comme je l’ai dit, je voudrais aussi acheter un bicorne à plume. Vous voyez un exemple très élégant dans la photo. Ma taille de chapeau, c’est 7½ (taille anglaise)»

« Monsieur, je suis désolé, on ne vend pas les bicornes ici. Vous pourriez peut-être chercher dans le Burtons, à l’autre côté du High Street ? »

« Ah merci, mademoiselle. Mais avant que je parte, j’ai une dernière demande. J’ai besoin aussi d’une épée cérémoniale {ceremonial sword}. Où est-ce que je peux trouver une épée cérémoniale ? »

« Monsieur, je suis désolée, je ne sais pas. Ah ! J’ai une idée ! Vous pourriez peut-être chercher une épée à Wilkinsons dans le Lower Higher Street. Je crois que j’ai entendu parler de « Wilkinson’s Sword ».

« Merci mademoiselle, et au revoir. » [il sort côté cour, poursuivi par un ours]

C’est drôle, ou pas ? On ne sait jamais.

16h00 nous avons pris du thé et du pain tartiné de conserve de fruit de notre jardin - miam-miam!

17h00 j’ai fait mes exercices (j’ai un souci avec ma hanche droite, diagnostiqué il y a 3 semaines).

18h00 Sarah est rentrée de son boulot, et nous avons dîné à trois: bœuf braisé avec carottes, oignon, poireau, navet{turnip}, pommes de terre à l’anglaise; comme boisson un verre de vin rouge; pour dessert crème caramelle. Après le dîner, Sarah s’est assise devant l’ordinateur pour faire des heures supplementaires (non rémunerées!), tandis que nous nous sommes installés dans le salon pour regarder la télé à deux: un documentaire sur l’état lamentable de la Poste britannique de nos jours (vivement la pleine concurrence!!!);

lundi 8 février 2010

Dimanche le 7 février 2010

05h00 je me suis levé de bonne heure et je me suis faufilé {I sidled} à pas de loup dans l’ancienne chambre d’Alison et je me suis installé devant notre deuxième ordinateur et j’ai commencé à reviser mon vocabulaire français.

06h00 je me suis descendu et j’ai pris le petit déjeuner seule (porridge “sucré de pommes et un verre de lait). Après le repas j’ai regardé en DVD les premiéres scènes d’un film français, “Avoir et être“ - qui parle d’une classe de petits enfants et leur enseignant dans une école à la campagne française. Pas de violence jusqu’ici !

07h30 Lois a crié d’en haut qu’elle était réveillée et elle a demandé une tasse de thé au lit. J’ai fait deux thés et nous avons parlé quelques minutes dans notre chambre en buvant.

08h00 Je suis allé à pied chez ma mère. J’ai fait du thé, j’ai fait la causette avec elle pendant une heure. J’ai rangé ses médicaments pour la semaine prochaine dans son petit pilulier {dosette}. Elle était de meilleure humeur qu’hier, mais j’ai senti instinctivement que son côté forte-tête se montrerait très vite si j’oserai la contrarier.

09h00 je suis rentré à la maison. J’ai commencé à passer l’aspirateur dans toutes les pièces de la maison - une tâche hebdomadaire, que je fais tous les dimanches.

09h30 Lois est partie pour aller à l’église

10h00 j’ai sorti les poubelles, et j’ai placé nos déchets organiques compostables dans notre bac à composte au fond de notre jardin.

10h30 je me suis installé devant notre deuxième ordinateur dans l’ancienne chambre de notre fille, Alison, et j’ai commencé à lire mes mails.

10h00 j’ai sorti les poubelles, et j’ai placé nos déchets organiques compostables dans notre bac à composte au fond de notre jardin.

10h30 je me suis installé devant notre deuxième ordinateur dans l’ancienne chambre de notre fille, Alison, et j’ai commencé à lire mes mails.

11h00 j’ai mesuré ma tension artérielle (tâche journalière). Les résultats: tension artérielle systolique 114, diastolique 68, pouls 64. Je crois que rien d’anormale, mais qui sait?!!!

11h15 j’ai monté sur mon vélo d’entraînement et j’ai pédalé furieusement pendant 15 minutes –officiellement j’ai fait 7 kilomètres (selon le compteur), et j’ai dépensé 150 calories - est-ce juste?

12h00 je suis descendu dans la cuisine et j’ai préparé un petit casse-croûte (du thé et du pain tartiné de confiture fruit de notre jardin). Puis je me suis encore installé devant l’ordinateur, parce que je cherche en ce moment un professeur particulier dans le coin, pour que je puisse recevoir des leçons françaises, une heure par semaine. Je trouve deux noms et j’envoie deux mails.

12h45 je suis descendu dans la cuisine et j’ai préparé le déjeuner pour moi et Lois, et un petit panier-repas pour Sarah, qu’elle pourra emporter au travail demain.

13h15 Lois est rentré de l’église et nous avons pris le déjeuner à deux: peperonie avec concombre, tomate, salade, raisins, petit pain: miam-miam!

14h00 j’ai lavé la vaisselle et j’ai fait du thé. Lois s’est installée sur le canapé, tandis que moi, je suis entré dans notre chambre à coucher, et j’ai fait un petit somme.

14h30 Pendant que je dormais, notre fille cadette, Sarah, et son chevalier Francis ont passés, parce qu’ils avaient besoin d’emprunter mon lecteur de carte universel pour un projet de Francis.

15h30 Sarah et Francis sont partis. Je me suis réveillé et je suis descendu. Nous avons pris du thé et du pain à deux dans la salle à manger.

16h00 Lois a commencé à préparer le dîner.

17h00 j’ai fait mes exercices pour les hanches - j’ai un souci avec ma hanche droite particulièrement.

18h00 on a dîné à deux: bœuf braisé avec carottes, oignon, poireau, navet{turnip}, pommes de terre à l’anglaise; comme boisson un verre de vin rouge; comme dessert pomme cuite avec crème anglaise - miam-miam!

19h45 Sarah, notre fille cadette, est arrivée - elle passera la nuit chez nous.

20h00 Tracy, l’amie de Sarah est arrivée. Les deux amies se sont installées dans le salon pour regarder “Le diable porte Prada“ à la télé. Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Tracy. Tandis que nous nous sommes installés dans la salle à manger pour travailler sur ordinateur, écouter le radio.

22h00 Tracy est partie, et nous nous sommes couchés. Avant de monter, nous avons fermé toutes les portes intérieures de la maison, particulièrement la porte du garde-manger, car on pense que de temps en temps peut-être un petit écureuil gris ou autre petit animal entre dans la maison en pleine nuit pour chercher des pommes et d’autres fruits pour les emporter à son repaire: quel peur!!!

samedi 6 février 2010

samedi le 6 février 2010

Je me suis levé de bonne heure et sans réveiller Lois j’ai marché à pas de loup dans l’ancienne chambre de notre fille Alison et je me suis installé devant l’ordinateur, où j’ai revisé et pratiqué mon vocabulaire français pendant une heure. Puis je suis descendu, je me suis lavé et habillé, j’ai pris le petit déjeuner (du porridge sucré de pommes et un verre de lait). Je me suis rasé, en regardant la télé.

À sept heures et demie j’ai servis du thé à Lois au lit. Lois s’est lavée, s’est habillée et est descendu. Elle a pris le petit déjeuner, et puis nous sommes parti faire les courses au supermarché Tesco à Bishops Cleeve, pour nous-mêmes ainsi que pour maman. Après être sortis du Tesco, nous avons fait un saut à la quincaillerie du coin pour acheter un nouvelle cuvette (pour la vaisselle) {washing-up bowl} - l’ancienne est craquelé.

Nous sommes rentrés et nous avons rangé nos provisions dans le frigo, le garde-manger etc. Nous avons bu en vitesse une tasse de café, et puis nous sommes allés à pied chez maman pour livrer ses provisions de la semaine.

Maman était de très mauvaise humeur (elle a un caractère passif-agressif). Elle nous racontait ses nombreux problèmes mais elle a rejeté toutes les solutions que nous avons proposées. Hélas! Après 45 minutes nous en avons eu assez d’entendre ses plaintes (sous-entendu: nous étions les personnes responsable de tous ses soucis - mais pourquoi nous? Parce que nous étions là !) et nous sommes partis.

Nous nous sommes rentrés et nous avons pris le petit déjeuner: le pain français grillé à l’italienne avec un mélange de tomates, fromage, poivrons, champignons, peperonie, oignons, avec cresson. Comme boisson, un verre d’eau, comme dessert un orange. On mange sainement, non?!

Après le déjeuner, Lois s’est installée devant l’ordinateur et a commencé à lire ses mails et à envoyer des réponses. Moi, j’ai fait une promenade autour du village. J’ai découvert récemment que pour moi, qui ai l’arthrite de la hanche droite (diagnostiqué en décembre) le secret pour pouvoir marcher sans douleur et sans sensation de gêne {discomfort}, c’est de détendre ou relaxer au maximum les muscles de la jambe droite.

Je suis rentré, et j’ai vu que Lois était encore vissée devant son ordinateur, donc je suis monté m’installer moi aussi devant notre deuxième ordinateur dans l’ancienne chambre de notre fille aînée, Alison. Aujourd’hui je me suis décidé à reprendre dès lors mon blog français, que j’ai abandonné l’année dernière, je veux le reprendre parce que je voudrais améliorer ma pratique de la langue.

À quatre heures de l’après-midi Lois et moi, nous nous sommes retrouvés dans le salon pour prendre du thé et du pain tartiné de confiture fruit de notre jardin. Miam-miam!

On a parlé des mails que Lois a reçu de notre beau-frère, Steve, qui habite à Philadelphia. Il paraît que aujourd’hui il y a une terrible tempête de neige dans l’est des États-Unis, peut-être le pire depuis quatre-vingt ans. Steve doit périodiquement (une ou deux fois par heure) sortir de sa maison pour balayer la neige devant la porte d’entrée.

Steve nous a donné les dates de la visite que lui et ma sœur, Kathy, vont nous rendre le mois prochain. Ils arrivent le 23 mars et ils partent le 30. Inutile à dire que nous attendons leur visite avec impatience !

Après notre petit casse-croûte {snack} nous nous sommes installés tous les deux devant l’ordinateur. Je me suis connecté au site web du gouvernement, parce que je veux leur demander justement combien de retraite je pourrai toucher dans 1 an, à savoir dès mars 2011, quand j’aurai 65 ans.

18h00 on a diné à deux: “river cobbler“ vietnamien (un poisson vraiment moderne - personne n’en a entendu parler!) avec épinards et pommes de terre à l’anglaise {boiled potatoes}, comme boisson un verre de vin rouge, comme dessert 4 petit morceaux de pèche avec de la glace. Miam-miam!

19h00 on s’est installé tous les deux sur le canapé et avons commencé à regarder la télé: le Harry Hill Show, où le comique célèbre se moque des émissions de la semaine dernière. Après ça un documentaire sur le terrible séisme haïtien (et ses causes), puis un documentaire sur l’internet et les efforts des gouvernements non-démocratiques de le contrôler dans leurs pays, et finalement “QI“ le jeu de questions, émission humoristique, très drôle, animée par Stephen Fry.

22h00 on s’est couché et on s’est vite endormi.... ZZZZZZZZ!